Note introductive
Je mesure bien le poids de la responsabilité qui m’est confiée de parler d’un sujet apparemment inoffensif sur le rapport entre le français et les langues africaines. Mais on ne peut aborder les diverses dimensions de cette question de rapports entre langues sans être perplexe parce qu’il se pose le grand problème de la perspective dans laquelle il faut amorcer la réflexion. Je le ferai paresseusement et avec beaucoup de modestie, croyez-le bien, tout en essayant de jouer le jeu en posant des problèmes plutôt que d’apporter des certitudes. Donner des éléments du débat sans mettre en exergue l’illusion que quiconque a des solutions par rapport aux problèmes extrêmement complexe auxquelles nous avons à faire face.
Ce sera un honneur pour moi, si par les échanges que nous aurons à l’issue de cet exposé, nous pouvons contribuer à la conciliation des divergences que provoquent généralement ces genres de thèmes. Cet honneur est aussi pour moi une interpellation à un chercheur qui a longtemps réfléchi sur les contacts entre le français et les langues africaines et qui maintenant constitue un trait d’union entre la théorie et l’action de par ses fonctions actuelles à l’Agence intergouvernementale de la francophonie. C’est fort de toutes ces considérations que je n’ai pu résister à la demande du Président de l’académie africaine des langues qui m’a envoyé l’invitation de venir vous parler de ce sujet apparemment inoffensif mais dont le parcours ne manque pas de pièges.
Mon propos porte donc sur le thème « rapports entre le français et les langues africaines »Le sujet ainsi formulé laisse entrevoir qu’il faudra l’examiner en quatre grandes étapes :
- La situation des langues en Afrique.
- L’usage des langues en Afrique.
- L’impact des rapports entre le français et les langues africaines.
- La situation des langues en Afrique
De quelle Afrique est-il question ? « S’agit-il de cette Afrique millénaire idéalisée ou celle folklorisée au contact des autres ? S’agit-il de cette Afrique qui attend encore son avènement face aux différents problèmes qui l’assaillent ? Cette Afrique meurtrie par la misère et les déchirements causés par les guerres fratricides ? »[1] Joseph Ki-zerbo[2] qui se pose les mêmes questions insiste sur le rôle important que joue la langue en Afrique dans la sauvegarde de son identité. « Dans l’identité, la langue compte beaucoup. Le siècle qui a commencé verra-t-il le dépérissement des langues africaines ? La lente asphyxie des langues africaines serait dramatique, ce serait la descente aux enfers pour l’identité africaine ; car les africains ne peuvent pas se contenter des éléments culturels qui viennent de l’extérieur ».
Nous avons choisi de parler de cette Afrique qui abrite en son sein plusieurs groupes ethniques possédant chacun un ou de groupes de parlers, une série de traditions historisantes, un éventail d’institutions et d’usages .L’Afrique n’est pas une tabula rasa linguistique comme on pourrait le faire croire par « le silence étonnant » [3]à propos des langues africaines. Chacun de ces Etats renferme dans leurs limites une multitude de groupes ethniques parlant chacun sa propre langue. Le remarquable ouvrage collectif de Bernard Heine et Deret Nurse[4] décrit judicieusement la situation des langues en Afrique. Barbara Grimes [5]avance le nombre de 2035 langues africaines. Ce nombre n’est pas fixe, car on découvre encore de nouvelles langues alors que d’autres, qui ont peu de locuteurs disparaissent. Si l’on exclut les langues introduites au cours des deux derniers millénaires, comme l’arabe, le malgache, l’afrikaans, l’anglais, le français, l’espagnol et le portugais. Ce nombre d’un peu plus de 2000 langues se décompose en quatre grands phylums ou superfamilles[6] :le Niger-Congo qui compte 1436 langues(incluant la famille bantu ,à qui l’on attribue 500 membres),l’afro-asiatique ou afrasien ,371 langues,le Nilo-saharien,196,le Khoisan,35.Quelques langues afro-asiatiques ne sont parlées qu’en dehors de l’Afrique,au Moyen-Orient,ce qui réduirait un peu le nombre pour l’Afrique. En admettant le total de 2000 langues, cela représente le tiers des langues du monde. Estimation à prendre avec prudence en fonction de la façon dont on fait le partage entre langue et dialecte. Selon la définition que l’on retient des langues et des dialectes, il ya entre 1250 et 2100 langues en Afrique. L’Afrique est donc un contexte plurilingue, un lieu de contacts entre différentes langues où les locuteurs sont le siège de confrontation ou de complémentarité entre ces diverses langues particulièrement les langues étrangères et les langues africaines locales. Le degré de plurilinguisme varie considérablement selon les pays et selon les individus. Un document de l’UNESCO rédigé pour une réunion intergouvernementale sur les politiques linguistiques en Afrique donnent les informations suivantes[7] : « Environ 105 millions de personnes parlent 410 langues au Nigeria, 30 millions de personnes en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) utilisent 206 langues et l’Ethiopie a 97 langues pour une population de 45 millions, au Cameroun 185 langues sont utilisées par 8 millions d’habitants, 58 langues pour 3 millions d’habitants au Bénin, 31 langues pour deux millions de congolais de Brazzaville,120 langues pour 28 millions d’habitants en Tanzanie avec le kiswahili comme « lingua franca »,12 langues au Mali dont 90 % utilisent quatre langues et 65 % une seule langue,le bamanakan,60 langues pour une population de 9 millions dont la moitié parle le Moore. Au Nigeria 397 langues sur 410 sont des langues minoritaires mais le nombre total de leurs locuteurs forme 60 %.Sur le plan du plurilinguisme individuel, dans une enquête sur le Nigeria, les résultats montrent que le nombre de langues parlées par chacun des membres des communautés linguistiques allait de deux à quatre de la manière suivante : 60% parlaient deux langues, 30% en parlaient trois et 10 % plus de quatre. Un constat similaire pourrait être fait pour de nombreux pays d’Afrique où il ya une tradition bien répandue du plurilinguisme.
- L’usage des langues en Afrique
A cette mosaïque de langues, sont venues s’ajouter les langues étrangères comme le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais. En devenant multilingues, des individus, des communautés et de groupes de locuteurs deviennent des sièges de couches multiples de langues acquises au cours de leur vie. Retracer l’itinéraire d’acquisition des langues d’un locuteur plurilingue permet de saisir les traces des influences mutuelles des langues en contact pouvant déboucher sur la diversification de celles-ci et –pourquoi pas ?- devenir une menace pour la survie de certaines d’entre elles dans l’espace étudié .Il suffit de considérer les manipulations que les locuteurs font des matériaux linguistiques dans ce contexte : le choix de langue dans une circonstance donnée, la conscience d’une langue dominante ou d’une langue passive, l’alternance codique ou le mélange codique.
En effet, dans le courant de sa vie, un locuteur peut changer de langue dominante du fait de son éducation ou de sa mobilité sociale ou géographique Le degré de compétence multilingue parmi les locuteurs africains varie selon les facteurs sociaux interdépendants. Les gens vivant en agglomération urbaine ont tendance à utiliser plusieurs langues que les gens des régions rurales où l’on trouve de grandes zones de monolinguisme. La scolarisation tend à apporter la compétence dans une langue, puisque dans beaucoup d’écoles africaines, la langue d’enseignement n’est pas la langue maternelle ni la langue préférée des enfants. La biographie langagière reposant sur la capacité du locuteur ou de l’apprenant d’une langue à conscientiser les éléments constitutifs de son expérience dans le domaine linguistique permet en milieu plurilingue comme l’Afrique de mettre en lumière la nature des choix linguistiques à opérer conduisant à la restructuration d’une ou des langues. L’alternance codique par exemple est un phénomène particulier lié à la conscience plurilingue individuelle. Elle met en relief la conscience du choix des langues ou de mélange codique. Le mélange codique, c’est l’utilisation alternative de deux langues ou plus dans la conversation par le même locuteur multilingue. Il peut prendre la forme soit de l’emprunt soit de l’alternance codique proprement dite. L’emprunt est une stratégie pour remédier à un manque de vocabulaire temporaire ou permanent. L’alternance codique est un troisième code à part entière à la disposition des locuteurs bilingues à côté des deux autres codes présentés par les deux langues utilisées dans les discours monolingues. C’est un code que privilégient souvent les locuteurs multilingues et qui est utilisé soit comme code marqué soit encore comme code spécifique dont le choix signale l’absence ou l’annulation consciente de la distance sociale imposée par la tradition et indique une reconnaissance mutuelle d’appartenance à un groupe qui ne se définit pas par l’exclusion ethnique ou sociale. Dans une situation donnée, divers facteurs contribuent au choix réel de la langue ou du code c’est-à-dire aux répertoires multilingues des locuteurs impliqués et à leur degré respectif de compétence dans la langue qu’ils utilisent. Il s’agit du contexte social, du nombre et de l’identité des locuteurs, du rôle social et de leur statut, de la distance sociale, du sujet et du contenu référentiel et affectif de la conversation. Autant d’éléments qui mettent en exergue la conscience plurilingue d’un locuteur plurilingue.
- L’impact du contact entre le français et les langues africaines.
Tout ceci permet donc de percevoir tant au niveau de l’individu qu’au niveau d’une communauté linguistique donnée l’impact des contacts des langues et les manifestations de la conscience plurilingue sur la structure interne de la langue. Le portrait de certaines langues en contact porte souvent les marques de cette réalité. Nous pouvons l’illustrer par l’exemple des études réalisées sur le français en contact avec les langues africaines en milieu plurilingue congolais.[8] La République Démocratique du Congo est un pays plurilingue dont la situation sociolinguistique présente trois niveaux : au premier niveau se situe la langue française connue comme langue officielle,langue de l’enseignement ,langue de l’administration et de communication internationale ;viennent ensuite les quatre langues nationales réparties dans quatre aires linguistiques (le lingala,le kiswahili, le ciluba et le kikongo).Au bas de l’échelle, nous trouvons les langues ethniques pratiquées dans les milieux ruraux et dans certaines parties des milieux urbains. C’est dans ce contexte plurilingue que le français évolue .Selon que le mode d’introduction du français relève de l’importation ou de la superposition, sa nature change. Les études menées en République Démocratique du Congo vers les années soixante cherchaient à saisir le français au Congo comme une langue transplantée dans une sorte de tabula rasa linguistique où l’on voulait l’identifier à la langue parlée dans la métropole. Mais vers les années soixante-dix, on a commencé à tenir compte des réalités locales influant sur la nature de la langue française parlée et écrite dans le milieu. Vers les années quatre-vingts, les recherches visaient à étudier le français actualisé au Congo dans le sens d’une variété autonome distincte des autres français parlés dans d’autres espaces géographiques africains. Le français congolais, comme l’a écrit Sesep[9] n’est pas réductible au seul français scolaire. Il consiste en une panoplie de variétés centrées sur la variété scolaire et variable selon les catégories socioprofessionnelles en présence. Cette recherche est partie du soubassement théorique circonscrit dans deux travaux qui en représentent les deux pôles .Il s’agit du travail de Kilanga Musinde[10] et celui du texte d’orientation du projet de recherche sur le français congolais publié par Sesep. L’analyse du français des élèves sur les plans phonétiques, morphosyntaxiques et lexicosémantiques comparée à celle du français standard a montré l’existence effective des différences entre le français des élèves et le français standard à ces trois niveaux. Ces différences sont-elles de simples déviations susceptibles d’être corrigées ou des indices de la formation d’une variété autonome ? « C’est en terme de valeur fréquence/intégration que les éléments peuvent être hiérarchisés sur la dimension intrinsèque, où deux pôles sont à distinguer : généralité ou zone de rigueur et restriction ou zone de laxité »[11]. Les études ont montré que les différences phonétiques, morphosyntaxiques et lexicosémantiques facilement corrigibles relevaient de la zone de laxité tandis que les différences lexicosémantiques non corrigibles senties comme telles par les locuteurs faisaient partie de la zone de rigueur qui est la manifestation de la formation d’une variété autonome. Faut-il croire à la formation d’une variété autonome du français à partir de la confirmation des différences lexicales quand on pense que le lexique, c’est l’élément de la langue à la fois le plus intégré et le plus migrateur ?[12] La présence de ces différences lexicales solidement intégrées dans le milieu scolaire caractérisé par la résistance à toute différenciation, a poussé à poursuivre cette recherche dans d’autres milieux socioprofessionnels dans le cadre du projet le français congolais : structure et variation. Les travaux [13]réalisés dans ce cadre ont montré que les variétés du français observables selon les catégories sociales en présence et par rapport aux langues nationales étaient caractérisées par une relative diversification par rapport à la norme. Elles sont la réalisation de plusieurs systèmes différents et non une homogénéité structurée. Chaque variété délimitée constitue elle-même une diversité de parlers variables selon les utilisateurs, le français des peu ou pas lettrés en particulier n’est pas un magma structurel de sens. Il s’agit au contraire d’une série d’approximations résultant d’une structuration des structures du français sur le modèle des langues nationales ou connues des usagers. Au total, l’ensemble des variétés du français de ce milieu s’insère dans un continuum dont les pôles sont représentés d’un côté par des variétés qui s’identifient ou tout au moins se rapprochent du français normatif ; de l’autre par celles qui se rapprochent des langues nationales ou s’identifient à celles-ci. Entre ces deux parlers se situent un ensemble de parlers considérés comme des variétés régionales dont les caractéristiques linguistiques relèvent aussi bien de la première que de la deuxième variété. Bref, le français, suite aux contacts avec les autres langues finit par se fragmenter en plusieurs variétés. Mais loin d’être une base de fragilité de la langue commune des pays francophones, cette fragmentation peut être harmonisée, par un effort consistant à dégager et à légitimer les usages linguistiques nationaux et régionaux en vue d’un traitement lexicographique et des applications offrant une meilleure garantie à une solidarité mieux assumée et aussi une assurance pour le français dans le monde. Ainsi, le français actualisé dans cet espace plurilingue, à l’instar des autres langues du milieu, connaît une diversification géographique. A base des langues nationales selon la zone géographique où elles sont parlées (Swahili, lingala, ciluba et kikongo).Les indicateurs de chaque variété relèvent en particulier de l’interférence des systèmes linguistiques en présence et sont identifiables dans les limites géographiques coïncidant avec les frontières des langues utilisées par les différents groupes d’usagers mis en jeu. A l’intérieur de chaque variété,l’on observe, en fonction des locuteurs en présence,une variation sociale du français en plusieurs lectes qu’on peut ramener à trois niveaux :français acrolectal qui est le parler des lettrés comportant éventuellement quelques particularités locales et des registres diversifiés,le français mésolectal,parler des lettrés moyens marqué par un taux fort élevé de particularités locales,et le français basilectal,usage circonstanciel et ritualisé d’une variété pidginisée du français se rapprochant des langues congolaises. Bref, à base des langues nationales selon la zone géographique où elles sont parlées (kiswahili, lingala, ciluba et kikongo), les indicateurs de chaque variété relèvent en particulier de l’interférence des systèmes linguistiques en présence et sont identifiables dans les limites géographiques coïncidant avec les frontières des langues utilisées. La particularisation du français actualisé dans ce contexte procède aussi ,du point de vue génétique de l’action, d’autres principaux mécanismes comme l’emprunt fait aux langues nationales ou étrangères pratiquées dans ce pays ou dans les pays limitrophes, les calques du substrat linguistique et le métissage des langues. Une telle étude pourrait être menée dans les autres espaces plurilingues africains pour réaliser les effets des rapports entre les langues africaines et le français. C’est en ayant conscience de toutes ces réalités qu’on finit par se poser la question sur la nature du français à enseigner dans un contexte plurilingue comme l’Afrique au regard de la diversification dont il est l’objet. Il en est de même des stratégies et des outils didactiques à mettre en place pour l’enseignement des langues dans ce contexte africain comme le souligne le rapport général des Etats généraux de l’enseignement du français en Afrique francophone : « Parmi les principales questions posées émerge celle de la nature et de la qualité du français à enseigner en Afrique. Les bilans minutieux et parfaitement convergents auxquels se sont livrés tous les observateurs et acteurs de terrain présents à Libreville font apparaître un certain nombre de questions préalables qui doivent aujourd’hui être pris en compte (…) ».[14] Ce questionnement, valable pour le français peut être aussi vérifié dans le sens inverse, celui de l’influence du français sur les autres langues africaines. L’examen minutieux des itinéraires d’acquisition des langues par des locuteurs plurilingues , la prise en compte de la conscience plurilingue de ces locuteurs manifestée par les choix de langue à opérer selon les circonstances et la possibilité de la formation d’une variété constituent une base importante dont on peut se servir pour la mise au point des stratégies et des outils didactiques nécessaires à l’enseignement des langues en milieu plurilingue .En effet, tout enseignement ne doit-il pas partir de ce qui est acquis ?L’enseignement ne part-il pas de l’idée que l’élève n’est pas une tabula rasa linguistique et qu’il a des acquis linguistiques,une maîtrise de la structure de base de ses langues. Tenant compte de la variabilité inhérente à toute structure linguistique, l’enseignant conçoit les acquis linguistiques comme susceptibles de varier suivant les origines géographiques et l’appartenance sociale d’un apprenant.
La réflexion sur les rapports entre le français et les langues africaines ouvre des voies d’exploration multiples. Elle permet de mettre en exergue la capacité du locuteur plurilingue d’exploiter tous les éléments de son expérience linguistique pour l’apprentissage d’une langue étrangère. Dans un contexte plurilingue, la manifestation de nouvelles formes de structures issues des contacts entre diverses langues conduit parfois à la formation de nouvelles variétés L’illustration faite du cas du français en République Démocratique du Congo pouvait bien s’étendre sur les autres espaces. Voilà un chantier qui ouvre des pistes de recherches intéressantes à explorer.
[1] Kilanga Musinde,J. « Un regard africain sur le monde arabe et africain » (Communication au forum des écrivains et intellectuels francophones),Ouagadougou ,17-20 novembre ,2005.
[2] J.Ki-Zerbo, A quand l’Afrique ?(entretien avec René Holenstein),Paris,éd. de l’Aube,2003.
[3] Le mot est de R.Chaudenson, Les langues dans l’espace francophone : de la coexistence au partenariat.
[4] B.Heine et D. Nurse, Les langues africaines, Paris, Karthala, 2004,468 pages
[5] B.Grimes, Ethnologue : Languages of the world, 13e édition. Dallas, Summer Institute of linguistics et université du Texas (Arlington),1996
[6] Se référer aux différentes études réalisées par Grenberg, particulièrement Studies in African linguistic classification
[7] Harare,17-21 mars 1997,p.3 cité par B.Heine et D. Nurse,op. cit. , p.372
[8] Kilanga, M. et Bwanga, N. « Quelques réflexions sur la situation de la langues française au Zaïre », in Africanistique, bulletin N°16, Lubumbashi, CELTA, 1988, P.47
Kilanga Musinde, « Prolégomènes à une étude linguistique du français zaïrois. Quelques questions de méthodes. » in Linguistique et sciences humaines,N°26,Lubumbashi,CELTA,1986
[9] Sesep, N, « Le français Zaïrois : système et variation »in linguistique et sciences humaines N° 26, Lubumbashi, CELTA, 1986
[10] Kilanga, M. Le français des élèves des écoles secondaires à lubumbashi. Structure et nature des différences, deux tomes Lubumbashi, Faculté des Lettres, 1984,775 pages.
Sesep, N. art .cit.
[11] M.Mahmoudian, « Structure linguistique : problèmes de la constance et de la variation » ,in La linguistique,vol.6,fascicule 1,1980,P.24.
[12] Kilanga, M. « Prolégomènes à une étude linguistique du français zaïrois. Quelques questions de méthodes. », art.cit, p.57
[13] Nous avons dirigé plus de deux cents mémoires et plus de dix thèses dans le cadre de cette recherche.
[14] P.Dumont, Rapport de synthèse des Etats généraux de l’enseignement du français en Afrique subsaharienne francophone, Libreville, 17-20 mars 2003.